Avec l’arrivée de la LGV entre Tanger et Casablanca, fin 2018, le Maroc s’est affirmé comme une grande nation de l’industrie ferroviaire africaine. Avec un écosystème industriel en croissance, la demande d’ingénieurs est, elle aussi, en hausse. Les ingénieurs généralistes EIGSI intéressent fortement les entreprises et industries de ce secteur.
Recrutements & stages : ingénieurs généralistes
recherchés
Au Maroc, en France & à l’international, le secteur de l’industrie ferroviaire est un des principaux recruteurs d’ingénieurs et élèves-ingénieurs EIGSI. Alstom, société qui a construit les rames de LGV utilisées en Tanger et Casablanca, est la deuxième entreprise à recruter le plus de diplômés et de stagiaires EIGSI.
Mais elle n’est pas la seule. Bombardier, SNCF, ONCF, Thalès et des sociétés d’ingénierie comme Altran ou Alten apprécient les profils d’ingénieurs généralistes comme ceux de l’EIGSI.
Hamza Ben Ouhoud, diplômé ingénieur EIGSI 2012, a été en première ligne du chantier LGV au Maroc. Après trois années d’étude à l’EIGSI Casablanca, il a terminé sa formation sur notre campus de La Rochelle en France. Il choisit de suivre les enseignements de la dominante Management & Ingénierie des Systèmes Industriels (MISI). Dès 2012, il est chef de projet dans l’industrie ferroviaire à Casablanca. Et en 2014, il rejoint l’entreprise française ENGIE Ineo dont le siège marocain est à Rabat. Il est alors Responsable Qualité, Sécurité et Environnement (QSE) sur le projet LGV Maroc.
Il décrit son expérience sur la LGV :
« La première ligne à grande vitesse était un projet complexe techniquement de par ses exigences de faisabilité, de disponibilité et de sécurité, mais aussi compliqué humainement vu le nombre d’intervenants. Grâce au savoir-faire et au savoir-être acquis lors de ma formation à l’EIGSI j’ai pu m’adapter et innover. En effet, dans un milieu aussi complexe qu’est la LGV, il faut savoir parler le même langage avec plusieurs spécialistes et corps de métier. Avec plus de 500 collaborateurs et sous-traitants, mes missions principales étaient de les accompagner et s’approprier la culture QSE du groupe. »
LGV : moteur d’un écosystème ferroviaire
Le train à grande vitesse « Al Boraq » a été inauguré par Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Président français, Emmanuel Macron au mois de novembre 2018. Al Boraq est le premier train à grande vitesse de tout le continent africain, il permet de relier les villes de Tanger et de Casablanca en passant par Rabat, les 3 plus importantes villes économiques du royaume, en seulement 2 heures et 10 minutes atteignant une vitesse maximale de 320 KM/H.
L’investissement financier est énorme. Il s’agit d’un budget global de 10,5 milliards de dirhams pour les rames du TGV, quatre nouvelles gares, 200 kilomètres de ligne nouvelle aux meilleurs standards mondiaux.
De nombreuses entreprises françaises se sont engagées dans ce projet : Alstom qui a fabriqué les 12 rames d’Al Boraq mais également la SNCF, Systra, Colas Rail, Thales, Engie Ineo…
Ce vaste chantier a renforcé le secteur du ferroviaire au Maroc et mis en branle d’importants projets :
- le triplement de l’axe Casablanca – Kénitra visant à multiplier la capacité de cette ligne par 2,5 et permettant de programmer un départ toutes les 3 minutes ;
- le doublement de la ligne Casablanca – Marrakech ;
- le programme de modernisation et de construction de gares ferroviaires, grandes, moyennes et petites géré par l’ONCF ;
- la modernisation des trains.
Le développement de ce secteur impliquant des entreprises internationales mais aussi une majorité d’entreprise marocaines renforce la demande d’ingénieurs. De belles opportunités en perspective pour nos diplômés.