La DGED (Direction générale des études et la documentation) aurait admirablement manœuvré pour convaincre un constructeur automobile allemand de choisir le Maroc plutôt que l’Algérie, selon un quotidien marocain. Après Renault à Tanger, PSA à Kenitra, bientôt une usine Volkswagen dans une ville du Royaume ?
Volkswagen s’installera-t-il au royaume au détriment de l’Algérie ? Dans son édition d’aujourd’hui, le quotidien Assabah citant des « sources informées », estime que les négociations seraient sur la bonne voie avec le constructeur allemand. Le support arabophone se veut précis en attribuant cette supposée « avancée » sur le voisin de l’Est au travail accompli par la Direction générale des études et la documentation (DGED).
Le projet du gouvernement, lancé en 2014, de rénover le parc des grands taxis vieillissants avec à la clé une prime à la casse de 80 mille dh a eu droit de cité mais seulement vers la fin de l’article, alors que ce sont les services de Yassine Mansouri qui ont « raflé » les applaudissements d’Assabah, même si pour l’instant rien n’est encore décidé du côté de Wolfsbourg.
En effet depuis 2009, date des premières indiscrétions publiées à ce sujet par la presse, ce projet est au cœur d’une bataille médiatique entre Rabat et Alger. Juillet 2012, des articles annonçaient le retrait des Allemands de l’Algérie au moment même où ils avaient initié les premiers contacts avec le royaume. Deux années plus tard, des médias du voisin de l’Est annonçaient que l’ouverture de l’unité Volkswagen était prévu avant la fin 2014.
Les informations contradictoires se télescopent encore en 2015. Au lendemain de la visite de François Hollande en Algérie, le 15 juin dernier, le quotidien Echourouk écrivait que les « négociations avec Volkswagen sont dans l’impasse ». Et de révéler que le pouvoir en place serait plutôt favorable à une unité Peugeot.